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Le JPB > Pays Basque 2008-01-23
La Safer se dessaisit de la vente de la ferme Kako d´Ainharp
·La société d’aménagement ne peut pas intervenir quand un bien n’est pas libre

Le cas de la ferme Kako n’a pas donné lieu à de grands débats hier au conseil d’administration de la Safer Aquitaine Atlantique. L’instance décisionnelle de la société d’aménagement devait trancher entre les trois candidats prêts à acheter l’exploitation d’Ainharp mais le fait que la maison d’habitation soit occupée par Frédéric Larrañaga l’a soulagée d’un choix épineux.

"Tant que le bien n’est pas libre de toute occupation, nous ne pouvons plus nous occuper de cette affaire", a expliqué hier Jean-Claude Saint-Jean, président de la Safer Pays Basque à l’issue du conseil d’administration. En effet, même si le bail précaire sur les terres a expiré, le couple Larrañaga, actuellement exploitant et soutenu par le GFAM pour l’achat de la ferme, détient un bail sur la maison.

"Nous ne pouvons plus jouer notre rôle. Nous allons avertir les candidats que pour nous ça s’arrête là", a ajouté Jean-Claude Saint-Jean. La Safer a indiqué que la propriétaire de la ferme Kako avait été informée de la décision du conseil d’administration dès la fin de la réunion. "A elle maintenant de prendre ses dispositions et de faire valoir ses droits", a déclaré le président de la Safer Pays Basque.

L’organisme ne veut pas parler de soulagement pour autant. "Nous sommes devant des faits: les biens sont occupés et nous ne pouvons continuer d’instruire le dossier", a commenté J-Claude Saint-Jean.

Jeudi dernier, le Comité Technique Pays Basque avait voté à six voix contre cinq pour le projet du couple Gachen avant que les paysans présents ne manifestent leur colère face à la menace d’expulsion de l’un des leurs et que des affrontements avec les gendarmes ne s’en suivent.

Vers l’achat de la maison aussi

La décision du conseil d’administration de la Safer a satisfait ELB et le GFAM Lurra. "Cette décision reconnaît qu’il y a un exploitant en place et que le bien n’est pas libre", ont déclaré les deux structures. "Il était inconcevable sur le plan humain de régler le problème du couple Gachen (le berger sans terre candidat à l’achat, ndlr) en chassant le couple Larrañaga", a souligné Mattin Etchecopar, représentant d’ELB sur ce dossier. "Nous maintenons notre proposition d’aider le couple Gachen dans la recherche d’une exploitation", a-t-il ajouté. A ce titre, il a indiqué que, huit jours avant le comité technique de Saint-Palais, ELB avait proposé, à la FDSEA une rencontre avec les deux couples et les représentants des deux syndicats. "La FDSEA a refusé", a affirmé ELB.

Pour le GFAM, la campagne de souscription populaire pour l’achat des terres continue. "Nous avons également été contactés par un groupe de particuliers qui évoquent la possibilité d’acquérir la maison d’habitation afin de créer les conditions de travail viables pour Fred Larrañaga et sa compagne", a déclaré Marie-Claire Leurgorry, responsable du GFAM. Une mobilisation va être lancée dans ce sens prochainement.

Le prix de la maison, 240000 euros, a pourtant toujours été considéré comme un obstacle à la viabilité du projet de Larrañaga par le GFAM et ELB. "Nous avons conscience que la maison est chère mais pour soutenir Fred et Jasmine et pour être un interlocuteur face à la propriétaire, nous devons passer par là", a estimé Marie-Claire Leurgorry.


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