Le Bayonnais Christophe Curutchet, condamné à 8 ans de prison par la cour d’appel de Tanger pour détention et trafic de stupéfiants est en grève de la faim depuis plus d’une semaine. Le dirigeant d’une société de transport est incarcéré au Maroc actuellement dans la banlieue de Casablanca depuis plus d’un an. Il est en attente de la décision de la Cour suprême du Maroc (l’équivalent de la cour de Cassation). L’arrêt, annoncé comme imminent, ne cesse d’être repoussé.

Le Bayonnais de 36 ans ne cesse de clamer son innocence. Son comité de soutien explique qu’il a été condamné en tant que responsable de la société dont les camions avaient été retrouvés avec deux palettes de 700 kilos de résine de cannabis chacune, au milieu de lingerie fine Chanterelle fabriquée au Maroc à destination du marché européen. Et non parce qu’il aurait lui-même organisé le trafic plaident ses proches. Dès lors les proches ne cessent d’alerter les autorités, tant françaises que marocaines, pour faire libérer Christophe Curutchet.

Ce dernier aurait reçu la visite en prison d’émissaires du consulat français qui lui auraient laissé entrevoir la possibilité d’effectuer sa peine en France. Ce que le ressortissant aurait refusé, argumentant à nouveau de son innocence. En attendant, il refuse toujours de s’alimenter et réclame sa libération. Ce qui reste hypothétique, et demeure suspendu à la décision de la Cour suprême.