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Le JPB > Culture 2007-11-14
Daratt, pour préparer l’après guerre avec les droits humains
·Droits de l’Homme à l’affiche mène le débat sur la justice après guerre, au Tchad ou au Burundi

On ne s’attendait pas à de la légèreté sur grand écran pour le festival Les droits de l’Homme à l’affiche qui se déroule au cinéma le Rex de Saint-Jean-de-Luz jusqu’au 26 novembre.La soirée de demain soir s’annonce cependant particulièrement pesante pour qui daigne s’intéresser au douloureux problème des criminels de guerre dans deux pays qui sortent de décennies de conflits. Ce qui ne gâche rien, c’est que le film manifeste Daratt, qui sera présenté demain soir à 20h30, promet un voyage à distance humaine et mène réflexion avec une grande beauté.A la projection suivra un débat conférence avec la participation de Pie Ntakarutimana, membre de la ligue burundaise des droits de l’Homme, qui avec la complicité d’Amnesty international, évoquera des difficultés similaires dans son pays, au sortir d’un conflit qui a fait 300 000 morts en 13 ans parmi la population civile. Dans une situation actuelle instable, sous la menace perpétuelle que le pays replonge dans le chaos, Pie Ntakarutimana évoquera la question de la justice dans son pays.En ce sens, le film Darrat, du réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun, servira admirablement son propos.Prix spécial du jury à Venise 2006, le film a également été primé lors du dernier festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco). Il a également été co-produit par le réalisateur Abderramane Sissako dont il porte en quelque sorte la griffe.L’histoire de Darrat se déroule au Tchad mais ce pourrait être dans beaucoup de pays du continent, comme le Burundi justement. Le gouvernement vient de prononcer l’amnistie pour les criminels de guerre et la nouvelle s’impose à tous, par radio, dans une apparente indifférence générale. Quarante années de conflits meurtriers laissent-elles encore la place aux états d’âme ? Atim, quinze ans, orphelin de guerre, reçoit en cadeau une arme à feu avec pour mission d’aller tuer l’assassin de son père. Fils du vent et du désert, il part vers la ville, N’Djamena et découvre un assassin rangé des voitures. Nassara est un grand homme, par la taille et par sa vie actuelle. Boulanger, religieux, sage et respecté, son innocente femme attend un enfant. Atim, l’approche, entre dans sa maison, apprend à faire le pain. L’autre veut l’adopter, il n’a pas de filsŠ

Comme dans les films d’Abderramane Sissako, on retrouve une image précise, une bande-son occupée par le vent et le bruit des pas dans la poussière. Une action qui avance sans commentaire, la caméra toujours à la distance humaine, rien n’est dit, tout passe par les regards. Et cette grande question, toujours la même dans tous les pays : que faire après l’horreur ? Atim, ira vers la solution qui s’impose à lui. Une réflexion sur le pardon, la rédemption, la relation au père. Mais le pardon intéresse-t-il les marchands d’armes, et ceux qu’ils font vivre ?

Ú Droits de l’Homme à l’affiche


 
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