Ligue des champions - 4e journée
Liverpool dos au mur
Liverpool, finaliste de la dernière C1 qui reçoit Besiktas ce soir, est au bord du gouffre de l’élimination. C’est déjà le match de la dernière chance pour les Reds, bons derniers et qui seront dans une posture délicate sans un succès face aux Turcs. Rafael Benitez peut trembler d’autant que sans Fernando Torres, Xabi Alonso et Mascherano, blessés, les Reds ne font plus peur à personne comme l’atteste leur baisse de régime sur la scène domestique (7e après deux nuls d’affilée).
Avant-dernier de la L1, l’OM nage lui en plein paradoxe puisqu’un succès à Porto le qualifierait pour le prochain tour. Mais l’ambiance reste tendue à Marseille et le président Pape Diouf a même dû monter au créneau, mettant ses troupes devant leurs responsabilités : "S’ils ont peur, il faut les réveiller ! Que l’équipe se rebiffe et montre qu’elle a quelque chose dans le ventre". Or, en C1, les joueurs marseillais se sont jusqu’ici ingéniés à déjouer tous les pronostics, tenant notamment tête aux individualités portugaises au match aller (1-1) après un succès historique à Liverpool (1-0). Les joueurs marseillais, habitués à offrir deux visages différents en L1 et en C1.
Dans le groupe B, Valence et Rosenborg ont tous deux changé d’entraîneur depuis le match aller, remporté il y a quinze jours par Rosenborg à la surprise générale. Valence a ainsi misé sur le Néerlandais Ronald Koeman (il sera aidé par Jose Mari Bakero) pour sauver ce qui peut l’être, à commencer par l’avenir du club en Ligue des champions. Rosenborg a, lui, déjà terminé son championnat à une triste 5e place après s’être imposé 14 fois lors des 15 dernières années. Henriksen est donc chargé de boucler la campagne européenne après la démission de Toerum.
Chelsea bien placé
Dans le même groupe et après des débuts au petit trot, les deux succès face à Valence et Schalke 04 ont fait du bien à Chelsea qui peut décrocher ce soir son billet qualificatif dès cette 4e journée. Drogba a même laissé de côté ses états d’âme suite au départ de Mourinho et n’en finit plus de marquer. Face à des Allemands revanchards après leur revers de l’aller (2-0) et en plein désarroi en Bundesliga (4 matches d’affilée sans victoire), Chelsea est en position de force pour poursuivre son impressionnante série de sept succès d’affilée, toutes compétitions confondues.
Le Werder, 3e du groupe C, ne doit pas se laisser décrocher. Les Allemands sont grands favoris chez des Italiens bons derniers de la poule (battus 2-1 à l'aller par le Werder), dont le dernier succès en phase de poules en C1 remonte au 16 septembre 2003. Le Real Madrid pour sa part doit se méfier. A l’aller, le club merengue n’a fait la décision que dans les 10 dernières minutes (4-2). Et les Grecs, inattendus 2e du groupe, ont déjà surpris le Werder Brême (1-3). Le Real peut toujours compter sur Raul, meilleur buteur de l’histoire de la Ligue des champions (58 buts), pour débloquer la situation.
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