Les formations de Ligue 2 feront partie du prochain tirage de la Coupe de France, celui du 7e tour qui aura lieu jeudi prochain à la Maison des Sports de Paris. Les Genêts d’Anglet seront aussi de la partie. Ce sont d’ailleurs les derniers représentants basques de la compétition du KO. On comprend mieux la pensée des dirigeants jaune et vert qui gardent dans un petit coin l’espoir de voir leur équipe première affronter une grosse écurie de la deuxième division. Une affiche. Et si elle a lieu à Anglet Saint-Jean, bingo.

Car à ce stade de la compétition, les clubs de CFA envisagent plusieurs scénarios possibles : une affiche face à une grosse écurie de L2, quitte à tomber avec les honneurs. Ou un adversaire largement à sa portée avec l’intention de pousser l’aventure encore plus loin et la possibilité de défier une équipe de Ligue 1, le cas échéant. Là aussi, encore mieux si c’est à domicile. Pourtant, il y a également "l’autre" alternative, celle que tout le monde préfère éviter. Affronter un adversaire du même acabit à l’extérieur où les chances de passer à la trappe sont importantes.

Au stade du 7e tour, les Genêts d’Anglet sont les seuls rescapés de la colonie des Basques. La Jeanne d’Arc de Biarritz a elle aussi capitulé, samedi devant son public. Les Biarrots, amoindris pour l’occasion, se sont laissé surprendre par Saint Médard SA, un adversaire qui évolue dans la même division et qui reviendra sur la Côte basque le 17 novembre prochain, en championnat cette fois. Les Biarrots ont pourtant pris la partie par le bon bout. La JAB a ouvert le score dès le premier quart d’heure, une joie qui n’a pas fait long feu puisque les Girondins ont rétabli l’équilibre 5 minutes plus tard. A partir de là, Saint Médard a maîtrisé son sujet (1-3).

Un peu comme les Genêts d’Anglet, victorieux à Saint-Bruno (3-1), même s’il a encore fallu attendre avant de débrider complètement la rencontre. En effet, Anglet s’est d’entrée de jeu mis à l’abri avec un but dès la 3e minute. Or, les hommes de Jean-Louis Cazes et Patrick Gestede ont eu du mal à enfoncer le clou. Tant et si bien que les locaux se sont mis à y croire avec le but de l’égalisation dès le retour des vestiaires. Il a donc fallu toute la concentration et la détermination des Angloys pour rebondir au plus vite. Ipek a délivré les siens 2 minutes plus tard et Sabathier a salé la note à la dernière minute de la partie.