Un nouveau festival classique et moderne, de Paris à Arcangues
Thomas Valverde, directeur artistique du festival Classiques d’avenir, dont la première édition s’ouvre ce soir à Arcangues, affiche d’emblée deux ambitions majeures : "devenir un événement culturel majeur du Pays Basque durant l’été et rendre à la musique dite Œclassique’ une image bouillonnante". Pour ce faire, la maison de production parisienne met les petits plats dans les grands et les jeunes artistes en début de carrière dans les grandes ¦uvres, de Mozart à Ravel en passant par Beethoven, Schubert, Chopin, mais aussi dans un registre contemporain et moderne avec Bernstein, Jolivet, Conesson ou Schlimé.Au passage, quelques incursions dans le jazz et l’electro font l’originalité de ce premier rendez-vous qui se tiendra jusqu’au 24 août dans le théâtre de la nature d’Arcangues.Avec un nom pareil, le festival Classiques d’avenir entend également proposer un concept dépoussiéré autour des concerts, en proposant des mises en scène, en sollicitant des artistes proches du public ("annonce des ¦uvres jouées par les interprètes eux-mêmes"), et en proposant de rencontrer les musiciens ensuite, autour d’un verre, Mais ça, ce n’est pas nouveau.Reste donc le programme, qui ouvrira ce soir cette première édition avec deux duos de pianos.A 19h débutera un programme symphonique à quatre mains pour le moins inattendu.Sans orchestre, le piano revanchard de deux jeunes diplômés du conservatoire supérieur de Paris, Vincent Sangaré et Thomas Valverde, interprétera des extraits de Casse-Noisette de Tchaïkovski, de la Quatrième symphonie de Brahms et du Boléro de Ravel.A 20h, les deux pianos virtuoses des s¦urs Bizjak, originaires de Belgrad et désormais connues dans toute l’Europe, se lanceront sur la piste de Mozart (Sonate en ré majeur KV448), de Debussy (En blanc et Noir), et de Leonard Bernstein (West Side Story).
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