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Le JPB > Herriz herri 2007-08-22
Senpere - Saint-Pée-sur-Nivelle
La déviation routière en prend pour 2 ans
·Le Conseil municipal a élu ses représentants au sein de la commission communale d’aménagement foncier

Trente ans qu’elle est souhaitée, six ans qu’elle est étudiée. La déviation routière qui épargnera le centre-ville du flux routier est très attendue. Car au carrefour de toutes les directions que propose le bassin de la Nivelle, il y a ce virage très serré que connaissent bien les Senpertar comme les automobilistes.

Il s’agit d’une départementale ; le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques est donc maître d’ouvrage de cette déviation qui a connu pas moins de quatre projets de tracé. Depuis 2002 se sont enchaînées les études, présentations publiques et concertations, jusqu’à aboutir en 2005 à un ultime tracé. La route ira du rond-point d’Ibarron à celui de la route de Sare, traversera deux fois la Nivelle et sera nantie d’un rond-point central alimentant les lotissements voisins.

Ce tracé est entériné depuis janvier 2007 par sa déclaration d’utilité publique, la fameuse "dup", qui est devenue une onomatopée locale tant le sujet est brûlant. En effet, cette mesure arrive souvent sur un constat d’échec des négociations à l’amiable que mènent la Ville et les propriétaires, la DUP permettant l’expropriation.

Mais la réalisation des travaux n’est pas pour cette année, ni pour 2008, car elle est suspendue à plusieurs échéances. D’une part la construction du barrage, qui prévaut ; d’autre part, toute une période d’études et de négociations qui mêleront le droit d’expropriation et celui du foncier. C’est cette question du foncier qui était à l’ordre du jour du conseil municipal lundi soir, comme première des 19 délibérations.

Il s’agissait d’organiser deux élections de représentants au sein de la toute fraîche Commission communale d’aménagement foncier (CCAF), qui étudiera la nouvelle parcellisation du territoire reconfiguré par le tracé. Diligentée par le Conseil général, présidée par un commissaire enquêteur, cette commission représente de très divers intérêts : exploitants, propriétaires, protecteurs de la nature, fonctionnaires, services fiscaux, élus de la Ville et du Conseil général. Toutes ces personnes élues ou nommées par des instances compétentes. La chambre d’agriculture a ainsi choisi ce même lundi les exploitants. En revanche, les représentants des propriétaires (de non-bâti puisqu’il s’agit de domaine rural) étaient soumis au vote du Conseil: les trois titulaires et deux suppléants proposés par le Maire Christine Bessonard ont été élus malgré deux candidatures spontanées au sein de l’opposition. Toujours à bulletin secret, et outre le maire, nommé, le Conseil a élu ses propres représentants, dont le titulaire Michel Lahetjuzan.

Vote un peu fastidieux, dont la réalisation était exigée par le Conseil général bien que le travail de la Commission ne presse pas vraiment.

Certes la loi exige que la commission se forme dès que l’étude est lancée, mais la fameuse étude, dite de "parcellisation", n’a pas encore vu son appel d’offres lancé. Les services fonciers du Conseil général comptent sur l’échéancier suivant : envoi de l’appel d’offres "à la fin du mois", 50 jours d’ouverture aux candidats, quatre jours de réunions des commissions (deux séances), trois mois d’étude...

Bref, le travail effectif de ladite commission ne commencera vraiment qu’au mieux fin janvier2008. Ensuite il faudra discuter, négocier puis procéder au remembrement. Puis les travaux. "Nous sommes sur deux ans" confirment les services.

A Espelette, le contournement du bourg existe depuis quelques années et "il ne fait que des heureux", selon une commerçante locale, qui travaille par ailleurs à Ainhoa, ville qui a cruellement besoin d’une semblable déviation, pour les mêmes raisons d’un trafic gênant et la vie quotidienne et le commerce. Ici, les services de la mairie ont inauguré pour l’été (dès le 1er juillet) une déviation de fait, pour l’instant provisoire : la voie principale est mise en sens unique et depuis Saint-Pée, la direction de Dantcharia se prend via Cherchebruit. Ralentisseurs en renfort, les gens sont paraît-il bien plus détendus...

A Saint-Pée-sur-Nivelle, la détente sera de mise lorsque les négociations seront terminées. Pour lors, elles chauffent. Diesel.

J.L.

Le Conseil municipal gère le casse-tête de l’après-inondations

Hasard météo, le soir même du conseil municipal, la Nivelle était en alerte jaune inondations (lire en page 5). Et les inondations, celles terribles du 4 mai dernier, étaient naturellement au programme des délibérations. Notamment pour la modification du budget primitif. "On arrive à tout faire sans lancer d’emprunt" a résumé en entame le Maire Christine Bessonard.

Et pourtant, les dépenses sont lourdes. Entre 13 voies et 14 sites à refaire, la commune avait chiffré 652 306 euros de dépenses auxquelles le département intervenait à hauteur de 179 766 euros. Après réajustement (plus de 100 000 euros de plus), le Maire a annoncé quelque 550 598 euros qui restaient comme besoins réels de la ville, que son équipe a pu résorber en "rognant sur les investissements", comme en limitant l’extension du PIJ...

Cependant, les quatre de l’opposition Senpere d’abord ne l’entendaient pas de cette oreille. "Ce montage est ridicule". En cause, la prise en compte de 110 000 d’aides de la DGE, "qui ne viendront pas et vous le savez". Débat autour de la virtualité et de la réalité des aides et subventions. "En l’occurrence", contre-attaque le Maire, "je n’ai pas non plus tenu compte des éventuelles bonnes nouvelles", comme cette enveloppe résiduelle de la DGE qu’un courrier laconique du Sous-Préfet semble lui avoir promis... "à hauteur de 40% de ce qui reste". Bref, c'est un budget primitif. Quatre votes contre.

400 euros pour chaque foyer

En informations diverses, 205 chèques émis le jour même, bénéficiant à des particuliers sinistrés (à l’exclusion des professionnels, assurés à ce titre).

Il s’agit d’une enveloppe rassemblée par le Centre communal d’action sociale (CCAS), dont une commission exceptionnelle a peiné à élaborer des critères justes et raisonnables : entre foyer et voiture...

Le plan Barnier

Dans le même esprit d’une collectivité prenant en charge les plus démunis, le plan Barnier a été activé : la commune est subventionnée par l’Etat pour racheter les équipements sinistrés. C’est notamment le cas concernant 52 places du camping Ibarron et pour le camping de la Nivelle.

Le mur de la discorde

Quartier Ibarron, il est un vieux mur au niveau du pont d’Arrosteguia qui constituerait "un obstacle majeur" à l’écoulement de la Nivelle. En effet, il dépasse de 50 centimètres au niveau du talus qu’il supporte sur 3 mètres. Cette hauteur empêche le déversement côté champs et précipiterait donc les eaux montantes côté habitations (camping). Deux courriers ont été adressés au Maire, l’un de la Préfecture pour le détruire, l’autre de la DDE pour l "abraser" au niveau du sol. Délai: 24 août! Beaucoup de conseillers ne sont pas d’accord. L’obstacle majeur, pour eux, c’est surtout le pont de fer, mal conçu par la même DDE et que même le projet de surélévation promis n’améliorerait pas. Une pétition pour préserver le patrimoine avait recueilli lundi 56 signatures. Vu la confusion, le Maire a préféré demander une entrevue au Préfet "avant de faire quoi que ce soit".


 
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