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Le JPB > Pays Basque 2007-07-18
Rêves et désillusions de l´universe de la mode
·Hier, la prestigieuse agence de mannequins Elite faisait son premier casting à Bayonne dans un grand magasin

Pour la première fois l’agence de mannequins Elite posait ses valises pour un casting à Bayonne. Direction le deuxième étage ou se déroulait la séance.

Cela fait déjà une bonne demi-heure que des dizaines de jeunes filles attendent quand à 16h les responsables d’Elite, Victoria Da Silva, chargée de repérer les "belles" accompagnée d’Emilie, la photographe, font leur entrée. La tension est palpable chez toutes les jeunes filles âgées de 14 à 20 ans, certaines maquillées et manucurées pour la circonstance et d’autres passant par curiosité. L’ambiance est tendue et certaines commencent à faire machine arrière comme Alice venue sur les conseils de sa mère Françoise des Landes. "Je sais pas si je vais le faire", dit timidement Alice. Sa mère tente bien de la lancer, mais finalement elle n’ira pas.

Pour les autres c’est mesure obligatoire, et "sans talons s’il vous plaît" précise Victoria Da Silva. "On vérifie juste la hauteur, mais ce n’est pas éliminatoire. Une fille de 15 ans d’1m68 peut encore grandir", précise la responsable du casting. Sur l’appareil de mesure pourtant un chiffre est marqué en gros : 1m72. Fanny, venue spécialement de Charente-Maritime, croyait mesurer 1m76, et pourtant quelle n’est pas sa stupéfaction de savoir qu’elle ne fait finalement qu’1m74. Deux centimètres qui suffisent à détruire toutes les certitudes de la "petite".

Wendy, "la perle africaine" de sa maman passe cette étape sans encombre. Du haut de son mètre quatre-vingt, la jeune étudiante parisienne a profité d’une visite à "sa maman", qui tient un magasin africain rue Pannecau, pour tenter une nouvelle fois le casting Elite. La semaine dernière elle avait presque été au bout, s’arrêtant à la porte de la finale parisienne. D’ailleurs sa prestance fait des envieuses auprès des autres concurrentes, qui n’hésitent pas à se lancer dans des commentaires plutôt trash. "Regarde les s....., les meufs elles sont trop belles", entend-on dans la file.

Ça y est, c’est le moment du défilé. Les filles ne sont déjà plus que des numéros. Une par une elles sont appelées pour faire l’aller-retour sur le tapis bleu installé pour l’occasion. À leurs déhanchés, on peut imaginer les heures qu’elles ont passées devant la glace pour s’entraîner en regardant les défilés continus de "Fashion TV" du coin de l’¦il. Victoria Da Silva demande à certaines de ralentir, "je n’ai rien eu le temps de voir, refais-le plus lentement", à d’autres de "relever cette frange qui cache le visage", ou encore "de lâcher les cheveux". Dans la foulée, chacune doit se diriger vers le studio photo d’Emilie. "Une fille peut être belle en vrai mais ne rien faire paraître en photo, et l’épreuve de la photo est aussi importante". Victoria n’a pas vraiment le temps de s’attarder sur chaque cas, et malgré la déception de beaucoup, elle restera sur sa première sélection. Huit filles sont retenues pour le "2e round".

Le casting des pirates

Les non-sélectionnées commencent à faire part de leur déception, et le rôle de la mère présente prend alors tout son sens. Pour celles qui sont venues en copines, une bonne séance de shopping dans les rayons tout proches suffiront à faire oublier l’aventure. Mais en traînant dans les Galeries Lafayette, elles s’aperçoivent vite que ce n’est peut-être pas fini. Le rôle de marchands de rêve étant donné aux propriétaires d’agences de mannequinat inconnues, ou bien encore à des sociétés de casting spécialisées dans la télé-réalité. Toutes venues comme des vautours, pour exister sur les restes d’Elite. Comme cette fille et ce photographe installés entre les soutiens-gorge et les sacs qui abordent toutes les déçues pour les prendre en photo et prendre contact.

Pendant ce temps au deuxième étage, tout devient plus sérieux et les huit "finalistes passent au maquillage pour une séance photo "plus intense" où elles doivent enchaîner des poses, comme les grandes. Ensuite, il faut passer un long entretien avec "l’intraitable", Victoria, qui alors se penche sur la personnalité des candidates. Peu après 19h et après 3h d’un marathon, deux filles seulement sont retenues de l’étape bayonnaise. Parmi elles, Wendy, dont la maturité et la beauté africaine ont finalement eu raison du jury d’Elite. La jeune fille participera donc au grand casting de septembre, et qui sait...? Pour l’instant elle part d’un pas pressé rejoindre sa mère qui n’a pu assister à la fin car elle devait ouvrir son magasin, dont le nom est d’ailleurs un hommage à sa fille : "La perle Africaine".


 
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