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Le JPB > Culture 2007-05-10
Un coup de blues pour l’abolition de l’esclavage
·Un conte musical à Bayonne pour commémorer l’abolition de l’esclavage

Sur le perron de la médiathèque de Bayonne, les enfants étaient à la fête.Au menu, cour d’histoire, mais en musique cette fois.Une lecture musicale inspirée de la biographie de Frédéric Douglas, esclave dans le Maryland aux États-Unis, il y a une paire de siècles.Gladys Amoros, accompagnée par Michel Foizon à la guitare et Alain Larribet aux percussions, présentaient le spectacle Mémoire d’esclave.Un conte qui marque la journée du 10 mai, date de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, et sera présenté encore ce soir à la Luna Negra de Bayonne.Mais pour les organisateurs, la Bibliothèque Municipale, la Luna Négra et la Maison de la Vie Citoyenne Bayonne Centre-Ville, il s’agit de rendre hommage aux esclaves noirs en même temps qu’aux premiers musiciens de blues.Une conférence-concert, en somme, comme un itinéraire passionnant aux croisements de l’Histoire, là où la longue marche vers l’abolition de l’esclavage rejoint les origines du blues.

Gladys, chanteuse de gospel et de blues, mène le public sur la route des notes blues.Et même dans les racines du blues note ou du ragtime, qui permettent à chacun d’appréhender les origines du blues.Une musique elle-même fondatrice de la plupart des courants musicaux d’aujourd’hui. Pour célébrer aujourd’hui le 159e anniversaire de l’abolition de l’esclavage dans l’hexagone, il est de bon ton de se rappeler que dans cette douleur est née une nouvelle culture musicale, certes comme une complainte au début, mais très vite joyeuse et libre. Une exposition sur l’histoire de l’esclavage est présentée à la bibliothèque de Bayonne jusqu’à demain et celle de Sainte Croix du 14 au 18 mai.

Ú Mémoire d’esclave



Tirailleurs pour le souvenir
Expositions, projections de films, table ronde, sont au menu de la ville de Tarnos pour commémorer, pour la deuxième année consécutive, "la commémoration de l’esclavage, de la traite négrière et de leurs abolitions". Pour ce faire, pas de champ de coton à l’horizon de l’association Icasi mais le thème des tirailleurs et leur sacrifice si peu reconnu par la France. A l’Hôtel de ville ce soir sera projeté le film Oubliés et trahis et une exposition présente 25 clichés de Didier Bergounhoux sur "Les tirailleurs burkinabés".


 
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