Hasard de calendrier, comme on dit.Alors que s’ouvre à Anglet une exposition présentant le projet de construction de la salle des fêtes de la Chambre d’Amour, surmontée d’une Pergola dans le plus pur style art déco qui prévalait dans le bâtiment d’origine, Biarritz annonçait hier la reconstruction à l’identique de l’établissement des bains de la Côte des Basques.Une surenchère des réhabilitations de bord de mer qui cette fois prévoit deux Pergolas, conformément à l’architecture d’origine d’un bâtiment également Art déco.Cette reconstruction à l’identique, qui permettra d’accueillir tous les services publics et les activités sportives de la plage de la Côte des Basques, marque le début d’une vaste opération d’aménagement du site, au pied d’une falaise désormais consolidée.

Le gros travail effectué, les idées fleurissent autour de Didier Borotra et de ce bâtiment qui rappellera l’un des aspects du riche patrimoine architectural de la ville. Le sénateur-maire évoque la possibilité "d’achever la liaison piétonne jusqu’à la plage de Marbella", ou encore de construire "une piscine qui se remplit d’eau de mer". Ou bien de faire remonter un serpent de mer jusqu’en haut de la falaise, à savoir un funiculaire ludique et emblématique, qui est régulièrement évoqué depuis quelques années pour proposer un accès autre que piétonnier. Autant de pistes de réflexion à méditer en Conseil municipal et une certitude, énoncée par Didier Borotra : l’aménagement est pensé "dans le même esprit que le lac Mouriscot, c’est-à-dire dans le respect de la nature".Et même dans le respect de la loi littorale qui interdit de construire de nouveau bâtiment, même si cela "peut se discuter" selon le maire de Biarritz, "puisqu’il s’agit d’un bâtiment public.

Promenades familiales

L’établissement des bains accueillera également le siège social du Biarritz sauvetage côtier, ainsi que des locaux techniques pour entreposer le matériel de surf ou de plage, des consignes et des douches pour les baigneurs ou les surfeurs et finalement, un salon de thé, avec accès à la terrasse du troisième niveau, comme dans le bâtiment d’origine qui abritait la maison Miremont, bien avant que la falaise ne s’affaisse sur le bâtiment, pour le réduire à l’état de ruine que l’on peut constater encore aujourd’hui.

Le coût des travaux s’élèvera à environ 2 millions d’euros et le premier coup de pioche sera donné en septembre prochain pour être ouvert à la fin 2008.