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Le JPB > Pays Basque 2006-09-27
Les socialistes chercheront à avoir le soutien du Parlement européen au processus de paix
·Le groupe socialiste souhaite obtenir des parlementaires européens une résolution similaire à celle du Congrès

Les socialistes chercheront à avoir le soutien du Parlement européen au processus de paix

Le groupe Socialiste au Parlement européen (PE) proposera la tenue à l’hémicycle de Strasbourg d’un débat sur le processus de résolution du conflit basque.La session, qui aurait lieu entre les 23 et 27 octobre, a pour but d’obtenir des parlementaires européens une résolution de soutien au processus de paix similaire à celle approuvée par les députés du Congrès espagnol il y a seize mois.

Le leader des socialistes européens, l’allemand Martin Schulz, proposera la tenue de ce débat lors de la réunion de la conférence des présidents des groupes politiques qui a lieu demain. C’est au cours de ces réunions que le Parlement fixe son agenda. Selon le porte-parole européen des socialistes espagnols, Enrique Baron Crespo, "l’objectif final est de ratifier le soutien politique de l’Union européenne au processus de paix", afin d’atteindre "la fin de la violence sans aucun prix politique".

Parallèlement, les socialistes espagnols ont adressé hier à tous les parlementaires européens une copie en anglais, français et allemand du texte approuvé au Congrès. Cette résolution, adoptée le 17 mai 2005 avec le seul refus du PP, autorise le gouvernement espagnol à ouvrir un processus de négociations avec l’ETA dans le cas où cette dernière cesse son activité armée.

Selon le PSOE, cette démarche compte sur le soutien de tous les députés européens ibériques à l’exception toujours de ceux du PP. Cette initiative cherche à "faire de la pédagogie" et à "éviter d’éventuelles confusions".

L’annonce du PSOE coïncide avec l’organisation cette semaine par le PP d’une série d’événements autour des victimes du terrorisme, dont une exposition photographique intitulée "Cent regards sur la douleur", concernant des attentats de l’ETA et le massacre du 11-M. Interrogé sur la question, Enrique Barón, tout en montrant son respect aux victimes, a estimé que l’initiative du PP est "une démarche pour s’approprier d’une manière partisane la douleur de tous. Cela me paraît indigne"

Les critiques d’Aznar

Par ailleurs, l’ex-président espagnol José María Aznar, interviewé à la télévision publique portugaise RTP, a déclaré ne jamais avoir negocié avec l’organisation armée basque. "Je n’ai pas négocié de trêve avec l’ETA parce que je ne l’ai pas souhaité. J’ai refusé toutes les offres de dialogue, et j’en ai refusé quelques-unes". L’ancien chef du gouvernement espagnol a critiqué son successeur et a affirmé que "toute négociation avec la terreur est une erreur gravissime".

"Aujourd’hui, les terroristes et ceux qui les soutiennent se sentent plus forts, plus encouragés, ils sont en train de prendre de nouveau la rue". À l’origine de cette situation : "la rupture de la politique antiterroriste développée entre 1996 et 2004", c’est-à-dire, la politique qu’il avait menée pendant ses deux mandats.

M. Aznar a refusé que durant cette période son gouvernement n’élabore d’accord avec l’ETA. "À l’époque l’ETA avait déclaré une trêve unilatérale (Š) moi, seulement, j’ai envoyé des émissaires pour savoir si [l’offre de l’ETA] était sérieuse et si réellement les terroristes étaient prêts à arrêter les armes. Cela n’est pas négocier", a-t-il insisté.



Rapprochement : quand ETA montrera une volonté d’abandonner les armes

Dans un entretien sur ETB, le secrétaire du PSE, Patxi López, a déclaré que pour qu’il y ait des pas en matière de politique pénitentiaire, "il faudra constater préalabelement l’existence d’une volonté effective de la part de l’ETA concernant l’abandon définitif des armes". C’est au moment où cette volonté sera affirmée que "des pas pourront être faits" concernant le rapprochement des prisonniers. Des pas qui à leur tour "pourront engraisser et aider dans ce chemin de la paix". Par conséquent, il n’y aura pas de changement de politique pénitentiaire au moins jusqu’à la réunion entre l’ETA et le gouvernement espagnol, prévue en été mais qui ne s’est pas tenue, des dires du ministre espagnol de l’Intérieur.


 
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