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Le JPB > Pays Basque 2006-09-27
L´intersyndicale de l´Education appelle à la drève pour demain
·La FCPE se joint à l’appel de l’intersyndicale en demandant aux parents de ne pas envoyer les enfants à l’école

L’intersyndicale des fédérations de l’éducation appelle tous les personnels à manifester leur désaccord avec la politique gouvernementale en matière d’éducation, à l’occasion de la grève, demain jeudi 28 septembre. A Bayonne une assemblée générale des personnels est prévue à 10 heures à la Bourse du travail avec un départ de la manifestation attendu à 11 heures.

"Le budget 2007 poursuit l’entreprise de dégradation du service public d’éducation" s’inquiètent les organisations syndicales CGT Educ, FSU, SGEN-CFDT et UNSA qui appellent à manifester. "Aux dizaines de milliers de postes supprimés lors des précédentes rentrées s’ajouteront près de 8700 postes, sur les 15 000 suppressions d’emplois de fonctionnaires qui manqueront pour assurer un service public de qualité". Les syndicats dénoncent dans leur appel commun que dans le même temps, dans l’enseignement supérieur et la recherche, les engagements de création de postes des 1500 au lieu des 3000 ne sont pas tenus.

Les enseignants estiment que ce sont les élèves, les jeunes notamment, ceux qui sont le plus en difficulté tout autant que les personnels qui vont en payer le prix, à cause de la dégradation des conditions d’enseignement et de travail, de la réduction de l’offre d’enseignement ainsi que d’une précarité accrue. "Le gouvernement avait déjà abandonné toute priorité à l’éducation, il continue aujourd’hui de démolir le service public", estiment-ils.

Les fédérations de l’éducation (FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education), se sont réunies dès le 19 juin pour dénoncer les arbitrages budgétaires du gouvernement, "qui conduisent à réduire considérablement les moyens du service public". Les fédérations dénoncent une politique "à courte vue", "rétrograde "C’est bien l’ensemble de la communauté éducative qui est concernée".

Soutien de la FCPE

La FCPE, fédération des parents d’élèves, appelle à une action d’"école déserte" pour demain, en soutien à la mobilisation des enseignants. "Ces trois dernières années, ce sont près de 200 postes d’enseignants qui ont été supprimés dans le département. Avec 8700 nouvelles suppressions annoncées au prochain budget, le massacre va continuer", estime la fédération qui pense que notre région va encore faire les frais des coupes budgétaires, "amplifiées par la politique de répartition de la pénurie pratiquée par le gouvernement".

Selon le bureau de la FCPE, chaque parent peut le constater chaque année, car la situation qui se dégrade dans les établissements scolaires avec des difficultés "croissantes" d’inscription en maternelle ; le taux de scolarisation des 2-3 ans est "en chute libre" ; il est de moins en moins offert de soutien aux élèves en difficulté, par manque "de psychologues scolaires et d’enseignants spécialisés". Dans les collèges et lycées, il y a selon la fédération des parents toujours moins de surveillants, de choix d’enseignements et, partout, des classes surchargées, des options disparues... Ces problèmes ont une seule et même origine selon la FCPE : "les coupes budgétaires à l’Éducation nationale".

Pour la fédération, qui appelle les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école demain et à venir manifester, "il est encore temps de peser sur le projet de budget pour 2007. Si nous ne réagissons pas, ce sera encore pire!" La fédération reconnaît néanmoins que c’est parfois difficile pour les parents de s’organiser pour garder les enfants, mais estime que là-aussi la solidarité peut jouer afin d’assurer le succès de cette journée de protestation contre le projet de budget 2007.



8 élèves sur 10 privés de langue basque

La rentrée scolaire concerne également la langue basque pour le syndicat LAB, qui se joint à la mobilisation de demain.

"Tandis que 2 élèves sur 10 doivent gérer la misère, près de huit n’ont toujours pas accès à la langue basque" souligne le syndicat prenant en compte la scolarité depuis la maternelle jusqu’au lycée. "Au nome du simple principe d’égalité est-il normal qu’aujourd’hui encore 120 établissements du Pays Basque ignorent totalement la langue basque ? Que l’euskara ne soit pas admis dans les établissements agricoles et dans les établissements publics professionnels ?". Pour LAB, tous les établissements doivent proposer la langue basque, rappelant que l’offre renforce la demande.

Par ailleurs, le syndicat estime que l’Education nationale se doit de mener le travail de sensibilisation, de motivation et de formation en euskara, en tant que partenaire de l’Office public. Enfin si l’objectif de l’école publique est de permettre aux enfants d’être bascophones, LAB estime qu’il doit ouvrir ses portes aux classes immersives.


 
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