Les évêques demandent un geste pour consolider l’espoir de paix
Les évêques de Bilbao et de Donostia-Saint-Sébastien ont demandé hier lors de l’homélie traditionnelle de la festivité de l’Assomption, que des pas soient faits pour renforcer l’espérance de la société dans la paix. Le président de la Conférence Episcopale espagnole et évêque de Bilbao, Mgr. Ricardo Blazquez a prié hier le "Seigneur, pour qu’il donne aux terroristes, par l’intermédiaire de l’Amatxu de Begoña, le courage de demander pardon aux victimes de leurs actions".
Lors d’une messe au sanctuaire de Notre Dame de Begoña, patronne de Bizkaia, le représentant des évêques espagnols a souligné que "l’espoir de paix" ouvert à la suite du cessez-le-feu annoncé par l’ETA en mars dernier serait "renforcé" si l’organisation armée reconnaissait "le mal [qu’elle a] fait aux personnes, aux familles et au peuple". Le cessez-le-feu permanent a représenté "le début d’une nouvelle étape", a estimé Mgr. Blazquez, qui a souhaité que cette étape puisse aboutir à la paix.
Garder l’espoir de paix
À Donostia, Mgr. Juan Maria Uriarte s’est adressé aux "principaux responsables de la paix" pour qu’ils offrent à la société des "signes positifs d’apaisement, de rapprochement mutuel et de véritable dialogue". Selon l’évêque de Donostia, la société a plus que jamais besoin de "garder espoir face à ces moments sombres".
Selon Mgr. Uriarte, le peuple aura devant lui "un parcours difficile et délicat qui peut le conduire vers la paix", mais pour cela il lui faut "garder l’espoir". Selon l’évêque de Donostia, les artisans du processus de résolution du conflit devront, "au-delà des intérêts partisans, mettre en avant la paix, prendre en considération toutes les souffrances et flexibiliser leurs positionnements".
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