Main nue mur à gauche - Amateurs - Quatre et demi - Trophée Arthur Pascual - Quarts de finale
Le retour de Mikelperizena
Champion en 2001, 2002 et 2004, une blessure avait privé l’an dernier Javier Mikelperizena d’une quatrième xapela à Plaza Berri, et pourtant le Beratar est revenu sur la Côte basque briguer à nouveau le titre d’un tournoi qui lui réussit plutôt bien. Ce soir, le triple champion de Biarritz signe son retour au stade des quarts de finale. Il sera opposé à un autre Navarrais Xabi Arrastoa, un Baztandar méconnu du public biarrot, mais qui a déjà fait ses preuves outre-Bidassoa. Seul hic, Arrastoa est un pilotari qui évolue habituellement à l’arrière, il devra adapter ses qualités de cogneur à la distance du quatre et demi, pas toujours évident lorsqu’on joue face à un spécialiste en la matière. Evidemment, les pronostics misent dans sa majorité sur Mikelperizena, grand favori de l’épreuve et les habitués de Plaza Berri ont hâte de retrouver celui qui a dominé les débats les années précédentes. Ce ne sera d’ailleurs pas le seul xapeldun dans la cancha. Au préalable, dès 18h30, le champion en titre Mikel Irigoyen fera à son tour son entrée en matière. Il sera opposé au local de l’étape, le Biarrot Xabi Poueyts pour une rencontre qui s’annonce palpitante. Lui aussi Beratar, Irigoyen a un titre à défendre, ce à quoi il devrait s’employer corps et âme. Or l’aîné des Poueyts est en mesure de brouiller les cartes. Déjà en finale en 2004 (face à Mikelperizena), Xabi Poueyts a également des arguments à faire valoir. Pour peu que le Labourdin parvienne à hisser son niveau de jeu, on retrouvera les deux frères Poueyts dans le dernier carré et mieux : trois Labourdins parmi les quatre premiers du tournoi. Une première. En effet, Stéphane Lemouneau et Mikel Poueyts sont déjà qualifiés pour les demi-finales. Les deux jeunes espoirs ont décidé de jouer à fond leur carte mur à gauche depuis un certain temps déjà et il semblerait que le travail accompli commence à payer. Ce n’est toutefois que le début, tout reste encore à faire.
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