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Le JPB > Culture 2006-01-06
Elirale revient dans l’art de l’enfance
·La Compagnie de Pantxika Telleria revient pour le jeune public à Biarritz avec Kadira, la dernière pièce créée pour Le temps d’Aimer

Passée la période du grand déballage des cadeaux, reste une vérité nue.Pas besoin de jouets sophistiqués pour faire rêver les bambins, là où l’imagination suffit à s’émerveiller sur des objets usuels. Un parapluie, un téléphone, une poussette, peuvent ouvrir des perspectives mirobolantes aux enfants, et c’est peut-être en observant cela que Pantxika Telleria a imaginé la chorégraphie de Kadira, "la chaise", comme pièce centrale d’une danse malicieuse à donner les clés du rêve aux tout-petits.

Une pièce créée pour le dernier festival Le temps d’aimer, qui, après une représentation également en Garazi, sera à nouveau sur scène la semaine prochaine au Colisée de Biarritz. Une mise en jambes pour les deux jeunes danseurs, Aurélie Genoud et Cyril Geerom, attendus en mars à Barcelone, dont les trop pleins d’amour et les déliés sont suivis de près par le piano de Pascal Sévajols.

Cette fois, avant la représentation publique du samedi 14 janvier, trois séances seront réservées aux scolaires et aux centres de loisirs.Une belle occasion pour le jeune public de découvrir, sans enfantillages, la danse de la chaise, comme il y a déjà dans la tradition basque, une danse du verre ou du bâton.Mais pour cette chaise musicale, que les plus de trois ans suivront des yeux sans broncher jusqu’à l’enfantement d’une petite Kadira, il y a en plus l’espièglerie de l’enfance, et l’expression ronde du cinéma muet.Bien sûr, le piano allegro de Chaplin n’est pas étranger à ce parfum d’enfance et d’antan, pas plus que les yeux riboulants de candeur d’une danseuse qui ose l’affirmation muette et la démonstration mutine.Sans jamais renoncer à un mutisme effronté.

Le résultat est frais comme l’amour printanier.La chorégraphie joue de l’épure pendant que les danseurs surjouent les scènes dans la tradition du muet.Tout le reste est émotion simple autour d’un instant béni de liberté et d’une chaise sans barreaux.

Maturité chorégraphique

Souplesse des corps et de la scénographie qui réfute le clinquant pour affirmer, dans cet art de l’enfance, une maturité de la chorégraphe, après quatre créations.Au sein de la compagnie Elirale créée en 2001, Pantxika Telleria, s’épanouit autour de Biarritz culture, association pour laquelle elle travaille aussi, et commence à prendre le large.

Cette dernière année a connu un rythme particulièrement soutenu. La première partie de la résidence de création de Kadira, destinée plus précisément aux maternelles, a eu lieu à Saint-Sébastien. La reprise de Hiruki-Lauki, spectacle qui avait vu le jour en septembre 2003 au festival Le temps d’Aimer a également constitué un moment fort. Coproduit par l’Institut Culturel Basque et le Centre Chorégraphique National de Biarritz-Accueil Studio 2003, la pièce a été donnée à Donostia en présence du public mais également de diffuseurs au Centre Culturel Egia avec le soutien également de la Convention Spécifique Pays Basque. Lors des représentations, des ateliers de sensibilisation auprès des jeunes ou des répétitions publiques, le travail d’Elirale a été reçu avec enthousiasme. Cette année sera celle des projets pour Pantxika Telleria.

· Kadira

Samedi 14 janvier. 17h. Biarritz Le Colisée. Dès 3 ans. Durée : 30 minutes.Tarif Unique : 10 euros.



Le grand écart entre Elirale et Biarritz culture
Née à Saint-Jean-de-Luz, Pantxika Telleria a été imprégnée, dès son plus jeune âge, du monde de la danse traditionnelle basque. Ensuite, elle se tourne vers la danse moderne jazz, puis vers la danse classique. En 1987, elle intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris en classe de Mlle Vaussard, MM. Denard et Davesne. Elle obtient son Diplôme d’Etat de Professeur en Danse en juin 1996 au CAFEDEM de Bordeaux. En septembre de la même année, elle devient professeur de danse classique à l’école des Ballets Gillet-Lipszyc à Biarritz. Pantxika n’oublie pas non plus son attachement à la culture du Pays Basque : elle propose des cours d’initiation à la danse en milieu scolaire et s’implique dans le développement des danses traditionnelles en travaillant pour plusieurs associations. Elle s’intéresse aussi au monde de la communication en réalisant des chroniques de danse dans certains médias locaux et en intervenant régulièrement pour la télévision basque. En juin 1998, Pantxika rejoint l’équipe de Biarritz Culture en tant qu’attachée aux relations avec le public. Le désir de chorégraphie qui la taraude depuis toute jeune prend corps en mars 2001 : la compagnie Elirale est officiellement créée.


 
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