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Le JPB > Culture 2005-12-16
E. Murphy affiche son pedigree
·Le chanteur et musicien new-yorkais sera ce soir face au public biarrot avec son rock folk littéraire

En âge de se shooter, la jeunesse tapageuse du Pays Basque pourrait prendre exemple sur cette figure du folk rock littéraire qui a traversé indemne les années 70.Avec élan. Pour moins que le prix d’une simple barrette de shit, Elliot Murphy sera en chair ce soir dans la salle Atabal de Biarritz, pour rendre hommage aux troubadours des temps modernes, et bien sûr à Bob Dylan ou à Neil Young pour la révérence.À quoi carbure ce New-Yorkais de 56 berges que les médias ont très vite comparé à Bob Dylan et à Lou Reed ? Au rock’n roll mon pote."La littérature est ma religion" déclare-t-il, "mais le rock’n roll reste ma drogue."

Dans l’ombre de Lou Reed et de Bob Dylan, la place au soleil n’était pourtant pas évidente et Elliot Murphy a bien failli retourner chanter au coin des rues, avec son harmonica et sa guitare, comme à ses débuts.Mais c’est Paris qui le sauvera et la reconnaissance du public français pour ce baroudeur.Et c’est aussi là qu’il a posé ses bagages.

Des bagages prestigieux, que l’on mesure aux noms prestigieux qu’ils contiennent.Chroniqueur musical à ses débuts, il devient vite un "songwriter" redoutable, comme ce fameux Lou Reed.Il signera d’ailleurs les notes de pochette de l’album Live 69 du Velvet Underground, le légendaire groupe de Lou Reed. Et comme ses maîtres, Elliott Murphy inclut dans ses textes des considérations littéraires, parle de vie au quotidien et des problèmes du monde qui l’entoure.En 1973, il signe, accompagné de son groupe, l’Elliott Murphy’s, l’album Aquashow l’¦uvre majeure de sa carrière et le point de départ de tout et de compositions étonnantes, dont Last of the Rock Stars qui deviendra le morceau "signature" de sa carrière. Les années 70 seront celles de la prolifération et de la création, avec les albums Lost Generation (1975), Night Light (1976), Just a Story From America (1977). Les années 80 lui réussiront moins et son talent semble s’émousser, malgré le Live Hot Point en 1989, sorte de best-of avec Chris Spedding à la guitare, un ancien de Roxy Music et de la bande à Brian Ferry. Ouf, 1990 voit l’artiste s’installer définitivement à Paris avec sa femme et son fils Gaspard mais il devra attendre 1995 pour reprendre son souffle avec l’album Selling The Gold, où l’on retrouve son complice Bruce Springsteen sur un titre. Et puis, Elliott Murphy enchaîne disques et tournées dans toute l’Europe jusqu’à l’album Beauregard qui signe le début de sa collaboration avec le guitariste français Olivier Durand. 2001 marque la sortie de l’album Soul Surfing et d’une tournée européenne triomphale qu’il effectue en compagnie de deux musiciens basques : Chistophe Ithurritze au clavier et Xavier Lorente à la basse, qui deviennent les témoins des performances scéniques d’Elliott Murphy.

Seul ou bien accompagné, il est devenu une bête de scène et affiche un pedigree remarquable.Il s’est produit avec des musiciens de Smithereens, des Talking Heads, du Velvet Underground, des Violent Femmes, avec l’ex-Stone Mick Taylor, Chris Spedding, Phil Collins ou encore Billy Joël. Et jamais, il n’oublie de reprendre Bob Dylan ou Neil Young pour conclure ses concerts.

Concert.

Elliot Murphy.Vendredi 16 décembre.20h.Atabal.Biarritz.14 et 10 euros.


 
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