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Le JPB > Pays Basque 2008-05-27
"LAFAYETTE, prends garde, nous voilà !"

Le matin, la réunion entre les délégués du personnel et la Direction des Galeries de Bayonne n’avait pas permis d’instaurer une zone de dialogue quant à la revalorisation demandée des salaires des employés de l’enseigne. C’est donc avec détermination qu’une trentaine d’employés ont installé samedi de 14h à 16h un piquet de contestation devant les portes du magasin. Troisième jour de grève en ce mois de mai, et donc de retenue de salaire : explication formulée pour expliquer le faible nombre de manifestants.

La journée s’annonce sensible, pour ces dernières heures d’achat avant la Fête des Mères. Si le Directeur se refusait à tout commentaire, il avait pour autant anticipé la contestation : des intérimaires pour pallier l’absence des grévistes aux caisses et des allers-retours nerveux depuis l’entrée jusqu’aux étages.

Aux portes du magasin, les clients reçoivent un tract où leur sont détaillés les résultats du groupe et le refus par les employés de la redistribution proposée (voir édition du JPB de samedi 24 mai). Pour la plupart d’entre eux, il s’agit d’une manifestation de plus, dont les causes ne leur ont pas échappé. Certains commentent leurs propres difficultés liées à la diminution du pouvoir d’achat. Puis repartent avec l’article acheté à l’intérieur. "Nous, pour pouvoir acheter ici, il faut que l’on attende les soldes", commente un ex-salarié des Lafayette, désormais retraité.

Comme d’autres, il est venu soutenir les grévistes, dont la modification du statut salarié répond à une logique de précarisation. "Aujourd’hui, travailler plus pour gagner plus ne se traduit que par des pressions pour ouvrir le dimanche ou les jours fériés. En termes de chiffre d’affaires, le résultat n’est pas probant, il est juste réparti différemment. Alors que notre vie de famille en pâtit...", confie le porte-parole.

Un constat que partagent les salariés des officines de grandes marques de l’autre côté de la rue: "ils ont raison de se battre, le chiffre du groupe n’existe que par leur travail au quotidien. Et l’écart entre les marges réalisées et la redistribution salariale n’est pas motivant".

Argument commun, mais porté désormais par un secteur privé dont le sourire et la décontraction sont aussi figés que ces mannequins vantant les promesses d’un monde de luxe et de volupté.


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