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Le JPB > Culture 2008-03-27
Thomas BOULARD / chanteur de LUKE
"LUKE, de retour au pays, découvre l´Atabal

Luke, arrive à l’Atabal samedi prochain avec la présentation de leur troisième album Les Enfants de Saturne.Thomas Boulard, chanteur du groupe semble très attaché au public basque.

En 2005 vous étiez à l’affiche du festival Euskal Herria Zuzenean. Comment aviez-vous trouvé le public basque? Et réciproquement comment vous a-t-il accueilli?

Ouf, quand on a joué au festival, il était tard et le public avait beaucoup bu. Mais c’était très bien, ce festival au plein c¦ur de la Soule. Je connaissais l’endroit car j’étais venu voir une pastorale. Ce festival musical est un peu spécial car il y a beaucoup de revendications et de politique. La politique et l’alcool ne vont pas du tout ensemble et quand on nous demande de mettre le drapeau du rapprochement des prisonniers, c’est très bien mais on répond que l’on n’est pas là pour ça. Les organisateurs défendent la culture mais on ne les voit pas aux Pastorales. Plus récemment, on a joué aux Déferlantes de Biarritz. C’est toujours très important pour moi de jouer ici, car je joue pour des amis et ma famille originaire d’Hendaye. Il faut savoir que 8 des titres de cet album ont été écrits à Hendaye. Il me tarde de découvrir cette salle de l’Atabal qui n’existait pas la dernière fois que je suis venu. Des amis m’ont dit qu’elle était très bien.

Le concert de l’Atabal marque le tiers de la tournée. Est-ce qu’à ce stade on peut parler de réussite?

Même si cela se passe très bien, je n’aime pas ce terme de réussite qui fait "bling-bling". On essaie juste de faire cohabiter sur scène des univers très divers avec des moments très rock puis de l’acoustique. Et sur près de 2 heures de spectacle, les gens n’ont pas l’air de se faire chier.

C’est lors de la tournée La tête en arrière que les compositions des Enfants de Saturne ont vu le jour. Est-ce le cas aujourd’hui encore?

Oui et non. En fait, c’est l’esprit du disque et de sa production qui a démarré lors de la tournée. Le dernier album est sorti en septembre. On est encore dans ce disque-là. Il faut penser que pour nous, une tournée c’est plus de la récréation que de la création. Et puis, en tournée on n’est pas 4, on est 10.

Avec les autres membres du groupe, vous dites avoir "une espèce de fantasme commun de l’architecture d’un groupe de rock". Quel est ce fantasme?

C’est une vision démocratique du groupe dans lequel chacun peut s’exprimer. C’est un fantasme de môme qui écoutait Pixies ou Nirvana et une manière différente de produire et de créer du rock . Alors qu’il y a 10 ans, Rage Against the Machine était premier au hit-parade, maintenant c’est Vanessa Paradis qui fait du rock.

Il faut vous voir comme "un groupe à question et pas comme un groupe à réponse". Quelles sont ces questions?

C’est par rapport au texte qu’on dit ça. On est là pour insuffler le doute dans une société où la réussite est le seul angle de vue des médias. On est cependant obligé de jouer mais on se voit comme un groupe commerçant et non commercial. Car il faut se battre pour sauver la langue française face à l’anglais. Dans une autre mesure, c’est extraordinaire ce qui se fait ici pour la langue basque. Au contraire des stéréotypes, je vois les basques comme des gens très ouverts sur le monde.


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