Un premier cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 1 a été découvert à Villefranque, le premier au nord de la Bidassoa, ont annoncé hier le ministère de l’Agriculture et la Préfecture dans un communiqué.

Ce cas fait suite au développement de la maladie en Gipuzkoa dans la région d’Irun, près de la frontière avec le Labourd.

Le sérotype 1 de la FCO, connu depuis des années sur les pourtours du bassin méditerranéen, n’est pas plus dangereux pour l’homme que le sérotype de type 8, qui vient d’Afrique, précise le ministère. Au contraire du sérotype 8, pour lequel il n’existe pour le moment aucun vaccin, les ruminants (ovins, bovins, caprins) peuvent être vaccinés contre le sérotype 1.

Le ministère a indiqué qu’il allait lancer un appel d’offres d’urgence pour fournir de tels vaccins, d’ici un mois, pour le sud-ouest et la Corse. Appelée maladie "de la langue bleue", car c’est un des symptômes de son apparition, la FCO est une maladie virale. Non transmissible à l’humain, son virus est véhiculé par les culicoïdes, une espèce de moucheron. Selon les scientifiques, la FCO n’a aucune répercussion sur la qualité sanitaire de la viande.

Les mesures de contrôle des mouvements d’animaux sont identiques pour les deux types de sérotype, indique le ministère.

Un arrêté étendant la zone réglementée aux départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes doit être publié au journal officiel d’aujourd’hui, précise le ministère. Cet arrêté précisera également l’aire de répartition de la FCO de sérotype 8 tenant compte des derniers cas détectés dans le Puy-de-Dôme et en Saône-et-Loire. Les localisations des nouveaux cas impliquent une extension des "périmètres interdits". Ces "périmètres interdits" représentent des zones de 20 km autour des foyers détectés à partir desquels la circulation des ruminants est interdite, sauf dérogation. Actuellement, la France compte 7.214 cas de FCO, dans près de 60 départements, contre 5.916 le 26 octobre, a précisé le ministère.