Dans un sens comme dans l’autre, l’important étant que ça ne s’arrête jamais. Pas avant de franchir la ligne d’arrivée en tout cas. Pédaler, courir, puis courir et pédaler, à tour de rôle et inversement, voilà le concept particulier de la Korrikleta qui se disputera dimanche pour la énième fois (18e édition) à Anglet. Par équipes de deux, l’un à pied et l’autre à vélo, les participants s’élanceront pour un parcours de 18 kilomètres (deux boucles de 9 kilomètres), depuis le local d’Ibaialde vers le port d’Anglet, le long de l’Adour jusqu’à la mer avant d’attaquer la forêt de Chiberta, celle de Lazaret, une zone plus rugueuse, puis de boucler la boucle de nouveau à Ibaialde. Le tout multiplié par deux. Un parcours identique à celui de l’an dernier car si la zone de La Barre est actuellement en travaux, "ils ne perturberont pas le circuit" assure Jean-Marc Landaretche, un des principaux organisateurs de la course".

Le principe est simple. Il s’agit que les deux athlètes (et le vélo donc) franchissent la ligne d’arrivée ensemble. À partir de là, tous les coups sont permis. Les rotations s’effectuent librement, sans contrainte de temps de vélo ou de course, la seule obligation est concentrée sur trois points de contrôle imposés par l’organisation où les duos devront se présenter à l’unisson.

La bonne nouvelle est que la compétition festivo-sportive est évidemment signée Ibaialde et que par conséquent, comme tous les rendez-vous de l’association angeluar l’esprit festif y est assuré. On ne devrait donc pas s’attendre à enregistrer des records du monde de quoi que ce soit, mais plutôt à retrouver des athlètes prêts à amalgamer l’effort et le réconfort, sans savoir précisément lequel des deux est prioritaire.

Comme d’habitude, quelque 200 adeptes de ce biathlon se donneront rendez-vous au local d’Ibaialde dès 9 heures du matin pour la traditionnelle séance d’inscription (16 euros par équipes pour les adultes, 10 euros par équipes pour les enfants), après quoi le départ officiel sera donné une heure plus tard à 10 heures pétantes.

Et si certains en profiteront pour parfaire leur condition physique, pour remplacer leur sortie dominicale ou pour essayer de ramener la xapela, la vérité est que tout le monde est pressé de rejoindre la deuxième partie de la journée. Celle réservée au réconfort justement, où l’apéritif et le repas qui suit, sont d’autant plus appréciés que l’effort fourni depuis 10 heures du matin a été important.