Seaska espère que c’était la dernière. Hier, une soixantaine de parents se sont rendus en début d’après-midi dans les locaux de l’Inspection académique à Pau pour demander l’octroi de postes d’enseignants supplémentaires dans les ikastola. L’occupation des locaux a duré jusqu’à 17h et la promesse d’un rendez-vous au rectorat le 27 juin prochain.La fédération des ikastola réclame deux postes supplémentaires pour le premier degré ainsi que des heures d’enseignement, correspondant à l’équivalent de deux postes, pour le secondaire également. Enfin, Seaska souhaite aussi des heures de délégation pour ces directeurs d’écoles, à l’instar de ce qui se pratique dans l’enseignement public.
"Ces demandes sont des minimums pour nous. En les obtenant, nous serions dans des conditions de travail minimums", a averti Filipe Aramendi. Le vice-président de Seaska a confirmé qu’un accord de principe avait été donné il y a quelques jours, par le ministère de l’éducation pour la création de deux postes d’enseignants supplémentaires. Mais le compte n’y est pas encore pour les ikastola qui disposent de 96 postes sur les 98 demandés. D’où l’action d’hier à Pau.
Seaska se rendra donc à Bordeaux le 27 juin prochain où elle se réunira avec les responsables du rectorat, de l’inspection académique et de l’Office Public de la Langue Basque. La fédération intégrera une rencontre semble-t-il déjà prévue entre les trois autres interlocuteurs. "Nous avons demandé à ce que ces différents acteurs viennent avec une proposition concrète", a indiqué Filipe Aramendi.
Vers une convention officielle
Les membres de Seaska souhaitent ne plus avoir à mener de telles actions pour obtenir des postes d’enseignants. Une convention devrait en effet être finalisée entre le rectorat et Seaska sur les critères d’affectation de postes en prenant en compte les principes d’organisation pédagogique du système immersif. Elle s’appliquerait au mieux pour la rentrée 2007-2008."Nous voulons que des critères soient définis une fois pour toutes et que les deux parties les respectent. C’est la seule solution pour éviter ces éternels marchandages", a lancé le vice-président de Seaska.