Ligue des champions - Huitièmes de finale
Chelsea-FCBarcelone, le sort tire une finale en huitièmes
·Considérés comme les meilleurs clubs d’Europe, le Barça et Chelsea s’étaient déjà affrontés à ce stade l’an dernier. La revanche est à prendre
Un an après leur éblouissant 8e de finale de Ligue des champions de football, Chelsea et le FC Barcelone se retrouveront fin février pour une revanche qui s’annonce croustillante entre deux des trois meilleures équipes européennes du moment, avec la Juventus Turin. Hier à Nyon, au siège de l’UEFA, le tirage au sort des 8e de finale (aller : 21-22 février, retour : 7-8 mars) n’a certes pas offert un plateau de rêve comparable à celui de la saison passée mais a quand même produit quelques affrontements prometteurs et pour certains très équilibrés : Real Madrid-Arsenal, Bayern Munich-AC Milan, PSV Eindhoven-Lyon ou Ajax-Inter Milan. À côté de ceux-là et du grand choc Chelsea-Barça, les rencontres Benfica Lisbonne-Liverpool, Werder Brême-Juventus Turin et Glasgow Rangers-Villarreal manquent peut-être un peu de relief. Merveilleuses sur le terrain et plutôt houleuses en dehors, les Barça-Chelsea avaient marqué l’édition 2004-2005. Au match aller à Barcelone, l’entraîneur de Chelsea José Mourinho avait déclaré avoir vu son homologue Frank Rijkaard entrer dans le vestiaire de l’arbitre à la pause. Chelsea menait alors 1 à 0 avant de perdre Drogba (exclu) et le match (2-1). Au retour, un match fantastique comme seule la Ligue des champions sait en offrir et perdu par le Barça (4-2), des échauffourées avaient eu lieu entre stadiers anglais et joueurs catalans au coup de sifflet final. Le Camerounais Samuel Eto’o avait dit avoir été visé par des insultes racistes. Cette fois, c’est le Barça qui aura l’avantage de recevoir au match retour, dans un Camp Nou qui prépare sûrement une réception aux petits oignons aux ŒBlues’. "Cette année nous allons passer, le Barça est meilleur que la saison passée et l’élimination de l’an dernier était injuste, assurait d’ailleurs le président Joan Laporta. Et si on élimine Chelsea, nous irons en finale !" "Dommage que ça ne soit pas une finale", soulignait de son côté le directeur exécutif de Chelsea Peter Kenyon.
"Injustice"
De revanche, il sera également question entre Lyon et le PSV Eindhoven. Eliminé sans perdre la saison dernière en quarts de finale (1-1, 1-1, 4 t.a.b. à 2), Lyon n’aura pas besoin de motivation pour honorer ce double rendez-vous, avec cette fois un match retour à domicile. Pour l’entraîneur de Lyon Gérard Houllier, cette rencontre face au PSV sera "une bonne occasion d’évacuer un sentiment d’injustice (...) et de prouver les progrès du club à tous les niveaux". "L’OL doit être un adversaire tout autant craint que Chelsea", souhaite-t-il. Pour cela, mieux vaut marquer les esprits le plus tôt possible dans la compétition.
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