Saint-Sannois une équipe en difficulté ? Elle l’est si on jette un coup d’¦il aux derniers résultats récoltés en championnat, où les banlieusards parisiens ont enchaîné trois rencontres sans pouvoir y ajouter les trois points de la victoire à leur compte personnel. Pourtant, cela n’assure pas automatiquement un succès bayonnais pour autant. Car si l’adversaire de Bayonne traverse une mauvaise passe juste avant les fêtes de Noël, le moral des Basques n’est pas précisément au beau fixe. Plus que le dernier match nul concédé à domicile face à la lanterne rouge corse, les bleu et blanc ne parviennent toujours pas à déceler une certaine régularité qui permette d’aborder les rencontres avec un peu plus de sérénité. "La faute à un effectif trop juste", diront les dirigeants bayonnais "où la moindre absence se ressent de manière importante". Mais au-delà des soucis de l’entraîneur à l’heure de donner son onze de départ, l’Aviron n’a toujours pas trouvé son rythme de croisière. La défense qui a émerveillé le championnat en début de saison n’est plus aussi efficace lorsque Sergent ne s’y trouve pas, le milieu de terrain a du mal à se connecter avec les attaquants, et toute l’équipe dépend trop souvent de la réussite de Patrice Vareilles pour percer les défenses adverses. Résultat des courses, les prestations des hommes de Sarramagna sont à temps variables.

C’est pourquoi, l’Aviron doit profiter de ce long voyage en région parisienne pour essayer de se mettre à l’abri avant la fin de l’année. Car, mine de rien, une victoire à l’extérieur (en attendant les résultats des autres équipes, certaines ont joué hier soir) permettrait de rattraper le faux pas de la semaine passée, et de s’installer par la même occasion confortablement dans le ventre mou du classement.

Concernant l’adversaire, Saint-Sannois se trouve dans la même logique que les Basques. Également placés au milieu du tableau, les locaux se doivent impérativement de mettre un terme à leur série de contre-performances, qui plus est devant leurs supporteurs.