Main nue trinquet - Elite Pro - Super Prestige
Waltary au centre des débats
·Le Cubain fera son entrée en lice demain face à Etcheto. Muscarditz défiera Ezcurra II
On peut se positionner pour ou contre Waltary, le fait est que le phénomène cubain est attendu comme le messie demain du côté de Saint-Jean-Pied-de-Port. Et pour cause, les habitués du trinquet Garat, les pilotazale du Super Prestige en général ont faim de nouveauté. Ils ont hâte de voir l’apuño du Cubain, son but, sa façon de "gifler" la pelote qui lui a si bien réussi jusqu’à présent. Demain après-midi (16 heures), le public garaztar sera d’autant plus gâté qu’il assistera à une opposition entre deux phénomènes de la discipline. Pour la première rencontre de la phase de poule, Waltary Agusti aura affaire à Thierry Etcheto, le champion en titre. Ni plus ni moins.Et si le public espère du grand Waltary, l’enthousiasme est réciproque. Plus que jamais, l’ancien champion du monde amateur veut défier les meilleurs spécialistes de la discipline, les pilotari de l’Elite Pro. Ne serait-ce que pour faire taire définitivement ses détracteurs. Waltary a largement fait ses preuves chez les amateurs. Il a remporté les Masters de Bayonne aux côtés d’Irujo, mais on le sait, sa spécialité c’est le tête-à-tête. Il rêve désormais d’affronter l’élite, les meilleurs, et pourquoi pas un certain Paxkal Ezcurra, le seul adversaire à l’avoir battu au trinquet Gantxiki de Saint-Pée. C’était avant son périple nord-américain. Les organisateurs ne bouderaient pas une finale du Super Prestige en guise de revanche.
Muscarditz et Ezcurra à la suite
Pourtant, Waltary et Etcheto, ne seront pas les seuls grands protagonistes de la journée. Pour la seconde partie, le Garat accueillera deux autres grands hommes de l’art individuel. Muscarditz, malheureux finaliste l’an dernier, face à Paxkal Ezcurra, le champion du Trophée EPB. Si bien des mois sont passés depuis le titre de l’Urruñar, cela reste quand même d’actualité vu les capacités du cadet des Ezcurra.Et les enjeux dans tout ça ? Primordiaux, mais pas définitifs. En effet, l’avantage des poules de trois, réside sur le fait qu’elles ne permettent pas trop de faux pas, mais il y a toujours une séance de rattrapage. Alors, bien sûr, il vaut mieux commencer par une victoire, ne serait-ce que pour le moral et la suite de la compétition, mais les perdants ne devront surtout pas baisser les bras puisqu’une autre occasion se présentera à eux dans les jours à venir. Autre question à ne pas négliger : le goal-average. Les deux premiers de chaque poule se qualifient pour le dernier carré, les égalités à trois ne sont donc pas à exclure et dans ces cas-là, le plan comptable de chacun rentrerait en jeu. Que la fête commence.
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