Gara: Latest news - Printed edition  |  Le Journal |  Documents
Google
EUS | ES | FR | ENG
 » PRINTED EDITION
  - Index
  - Sujet à la une
- Basque Country
- Local
- Opinion
- Culture
- Sports
 » DOCUMENTS
 » Hemeroteka
Le JPB > Sports > Pelote 2008-02-22
Waltary Agusti / Joueur de pelote Elite Pro
"Le premier qui montrera des signes de faiblesse échouera"

Déjà champion par équipes avec Thierry Etcheto l’an dernier, Waltary Agusti pourrait devenir dimanche le premier Cubain champion de France de Pelote basque. Le premier joueur de couleur également, si toutefois il parvient à battre Paxkal Ezcurra en finale du championnat Elite Pro. Il a démarré la compétition au plus bas de l’échelon, et si la défaite essuyée contre Oçafrain en partie de poule a mis en péril sa place en finale, sa dernière victoire écrasante sur Idiart (40-14), doublée du succès de Kurutcharry face à Oçafrain, ont fait que le Cubain pourra défendre sa chance au Moderne. Impressions.

Vous êtes en finale après un parcours plutôt difficile n’est-ce pas?

Oui, mais la pelote, c’est ça aussi. Trois joueurs de mon groupe ont perdu une rencontre. Moi j’ai mal démarré et bien terminé. D’autres ont fait l’inverse. Ils n’ont pas su faire le bon travail quand il le fallait.

Même après la défaite essuyée face à Oçafrain vous pensiez pouvoir vous qualifier en finale ?

Oui, je n’ai jamais perdu espoir. Tant qu’il y a encore une chance, même quand je perds, j’essaye de donner le meilleur de moi-même. Jusqu’à ce qu’on me dise que je suis définitivement éliminé, je continue à travailler dur pour la prochaine rencontre. Même mentalement.

Vous n’aviez toutefois plus les cartes en main...

C’est vrai, mais je n’ai rien lâché. Le dernier score 40-14 face à Idiart a été déterminant. Cela dit, André (Kurutcharry) méritait également d’être au moins dans la petite finale. Ce ne sera pas le cas et c’est très dommage car il a fait une superbe partie contre Oçafrain. Rarement je l’ai vu jouer à ce niveau en tête-à-tête, avec cette motivation. Bien que n’étant pas qualifié, et il le savait à l’avance, il s’est battu jusqu’à la fin et ça, c’est quand même très important.

Comment vous sentez-vous. Vous semblez progresser au fil des rencontres...

C’est vrai, j’ai eu une blessure en décembre, et depuis la première partie à Sare, je me sens mieux.

Justement, vous avez démarré au plus bas de l’échelon, un avantage ou un inconvénient ?

En l’occurrence un avantage car les premières parties m’ont servi d’entraînement. Sur le plan technique comme sur le plan physique. Ça a été un bon remède pour moi.

Dimanche vous retrouverez le trinquet Moderne, une cancha que vous appréciez particulièrement ?

Tout à fait. Chacun a son trinquet préféré, en général celui qui l’a vu grandir. Moi je suis Cubain et mon trinquet est celui de là-bas. Je le connais par c¦ur. En revanche, depuis que je suis arrivé ici, la cancha que j’ai adoptée est le trinquet Moderne. Je m’y sens comme à Cuba.

D’autant qu’il vous a porté chance en termes de résultats...

Ici (au Moderne), j’ai tout gagné. J’ai remporté la Coupe du Monde, j’ai gagné les défis contre les indépendants, le Masters. J’aime beaucoup cette cancha.

Et ce sera un trinquet à paroi de verre, une première cette année contrairement à l’an dernier. La décision avait d’ailleurs fait grand bruit dans le monde de la pelote, certains soulignant l’avantage que cela vous donnait...

Oui je le sais, mais cette année on a joué exclusivement dans les trinquets traditionnels et je suis de nouveau en finale. Preuve que tous les trinquets se ressemblent. Certes, ils ne sont pas identiques, mais ce sont des trinquets.

Comment abordez-vous la rencontre. Où peut se situer la clé ?

La clé est de savoir qui commencera à flancher. Le premier qui montrera des signes de faiblesse pourrait échouer. Il y aura ensuite le but bien sûr, mais également, la puissance, la vitesse, et surtout la préparation physique de chacun.

Vous préférez une partie plutôt courte ?

Je veux que la partie soit bonne. Si elle est courte tant mieux. L’objectif étant d’arriver à 40 points.

Quand même, Waltary n’aime pas les parties de 2 heures ?

Non c’est vrai, je ne les aime pas particulièrement.

Vous voyez-vous favoris ?

Non parce qu’aujourd'hui, celui qui porte le maillot rouge c’est Paxkal Ezcurra, le champion en titre. Moi je suis en bleu. C’est vrai que le tête-à-tête est ma spécialité, mais je ne suis pas le favori.

Que pensez-vous que l’adversaire n’aime pas ?

Comme tout le monde, il y a beaucoup de choses qu’il n’aime pas. Je les connais, mais je ne vais pas les dire. Ça fait partie de la stratégie, et de la tactique. En même temps, il y a d’autres paramètres chez lui qui ne me plaisent pas forcément. Parce qu’il les exécute très bien. Quoi qu’il en soit, je m’attends à une partie très serrée.


Print
 
...More news
Sujet à la une
Laduche promet les fruits de la continuité
Sports
"Le premier qui montrera des signes de faiblesse échouera"
Culture
Shoah, baduzu ?
Pays Basque
Tensions sociales à l´aéroport du BAB
Sports
Tau se place en tête
Pays Basque
Affaire Kako : la FDSEA dans le viseur des prévenus et témoins
  © 2006 Baigura | Contact | About us | Advertise