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Le JPB > Sports > Football 2007-04-25
Liga
Le miracle du Real Valladolid
·Le club relève la tête grâce au trio basque Mendilibar, Llorente et Lopez

Quatorze ans après sa dernière montée en Liga, le Real Valladolid, un club historique du championnat espagnol de football, est de retour dans la plus haute compétition ibérique. Et cela alors que 24 points sont toujours en jeu, ainsi que huit journées. Mais aussi alors que le principal club de Castille se trouve dans une situation économique désastreuse. À l’origine de cet exploit on retrouve trois Basques : l’entraîneur, José Luis Mendilibar, le buteur, Joseba Llorente, et le gardien, Alberto López.

José Luis Mendilibar est le principal artisan de la remontée des mauve et blanc. Personne n’aurait pu imaginer, il y a huit mois, que l’ancien entraîneur de l’Athletic - sorti par la petite porte en raison des mauvais résultats - allait répéter l’excellente saison qu’il avait réalisée en D2 à la tête de l’Eibar, et pour laquelle il avait été recruté à Bilbo. Ceux qui l’avaient alors critiqué pour ses décisions techniques devront à présent avouer que le coach de Zaldibar sait de quoi il parle, et que son passage malheureux par l’Athletic relevait d’autres causes que de questions stratégiques.

Pour un titre de pichichi

Quant à Joseba Llorente, le jeune Hondarribiar lutte en ce moment pour obtenir le titre de pichichi de la D2, c’est-à-dire, du meilleur buteur. Et ce, en dépit d’une blessure qui l’a écarté des terrains de jeu pendant des semaines. Alors que durant la saison précédente il avait réalisé 10 buts en 37 matchs, Joseba Llorente affiche aujourd’hui 17 buts pour 25 rencontres. Il avait déjà été pichichi en 2004-2005 alors qu’il évoluait à l’Eibar sous les ordres deŠ José Luis Mendilibar.

À l’heure où la Real Sociedad risque de tomber dans l’enfer de la D2, c’est sûr que les responsables du club txuri urdin se demandent encore comment ils ont pu ne pas prolonger le contrat de Llorente qui, lui, est sûr et certain d’évoluer la saison prochaine en Ligue 1. Aujourd’hui grand nombre de clubs, dont l’Athletic, s’intéressent à lui. Mais le Valladolid, qui l’a recruté en 2005 pour cinq ans, ne va pas le vendre bon marché.

Enfin, le troisième pilier du Real Valladolid s’appelle Alberto López, âgé de 37 ans. Lui aussi est un ancien de la Real Sociedad et lui aussi lutte aujourd’hui pour obtenir un titre, le Zamora de ligue 2, celui du meilleur gardien. Avec un coefficient de 0,65 but par rencontre, l’Irundar Alberto, remercié par le club txuri urdin la saison dernière en raison de son âge, est le gardien qui a encaissé le moins de buts en D2. Comme quoi, l’expérience compte pour quelque chose au football. Certes, si le Real Valladolid est aujourd’hui en Liga, ce n’est pas que grâce à ces trois professionnels. Mais à Pucela, ancien nom de la ville, personne ne doute que ces trois sont les piliers fondamentaux d’une remontée historique. Sauf que l’effort des trois Basques pourrait finir en D3!

Place à vendre

Place de Première Division à vendre. Ce n’est pas un poisson d’avril. C’est l’avertissement que les responsables du club ont fait passer ces derniers jours. La situation économique précaire du Real Valladolid, qui affiche une dette proche de 30 millions d’euros, a emmené la direction du club à réfléchir à la possibilité de vendre sa place en Liga. Les réglementations le permettent et déjà certains clubs dont les clubs basques Real Sociedad et Athletic auraient montré leur intérêt.

Mais cette éventualité n’est très certainement qu’un bluff, un effet d’annonce pour les dirigeants de la mairie qui s’opposent à la requalification immobilière des terrains du stade de la Zorrilla avec laquelle le club espérait éponger sa dette en construisant une nouvelle arène à l’anglaise avec centre commercial et enceinte moderne pour l’excellent club de handball de la ville.

Le lendemain de la remontée mathématique en Ligue 1, Carlos Suarez, le président du club mauve et blanc, a confirmé que son club n’était pas à vendre.

Une équipe des moins chères

Comme le note la presse locale, la dette était bien évidemment une fausse excuse pour le Real Valladolid. L’équipe actuelle, où évolue l’ancien buteur Lillois Manchev, est une des moins chères de l’histoire du club. Et rien qu’avec les revenus des droits TV supplémentaires distribués en Liga, une partie du trou financier du club serait comblé, comme le reconnaît à demi-mots Carlos Suarez : "La meilleure viabilité pour toute entreprise est d’être en Première Division". Sans parler des recettes par les éventuelles ventes des joueurs mauve et blanc tels que Joseba Llorente.

Finalement, et comme par magie, l’épée de Damoclès s’est retirée : les responsables politiques, à la veille des élections municipales, ont promis d’aller dans le sens des dirigeants mauve et blanc. Mendilibar et les siens seront de la partie en Ligue 1.


 
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