Les Irisartar se sont déplacés pour le troisième tour de la coupe de France à Asson où ils se sont inclinés sur le score de 29-28 après prolongations. Hasard du calendrier, les Basques retrouveront ces mêmes Béarnais dans quinze jours pour le championnat à la salle Airoski. Pour cette rencontre, le capitaine Jaureguy pour raison familiale et Xavier Vaillant blessé, étaient absents. La coupe de France n’étant pas la priorité et ne voulant pas affaiblir l’équipe 2 qui jouait en championnat régional, l’entraîneur Arthur Samy est parti avec dix joueurs.

Dans le premier quart d’heure, les tireurs des deux camps ont mis en valeur les gardiens, Labourdette pour Asson et Etchevers pour les Basques, 4 à 4. Par excès de précipitations, des ballons sont galvaudés : mauvaises passes, réceptions manquées... Côté Irisartar, Oxandabaratz en pivot a fait mal, 8 buts à son actif. Les Assonais répondent du tac au tac. Ils virent en tête à la mi-temps avec la plus petite des marges, 11 à 10. Le début de la seconde période est à l’avantage des locaux, 14 à 11 ; les visiteurs reviennent à égalité, notamment par Ludwig Peltier (6 buts) qui lâche enfin son bras, 16 à 16 à la 48e, 21 à 23 à la 54e. Les Irisartar ont l’occasion de tuer le match, mais des tirs à 6 mètres sont arrêtés par le gardien adverse. Finalement, les Assonais reviennent à un but avec possession du ballon à 5 secondes de la fin. Les arbitres ordonnent un coup franc à 9 mètres, tout le monde retient son souffle, le tir de l’arrière Sicre se loge au fond des filets de Marchis. La première mi-temps des prolongations sera très bien gérée par les hommes de Samy, 25 à 27. La deuxième, par contre, verra certains joueurs Irisartar craquer nerveusement contestant les décisions des arbitres. A ce jeu, les exclusions tombent. Les Basques n’ont jamais été au complet en deuxième période. Finalement, Asson marque le but de la victoire à 10 secondes de la fin.

Cette rencontre était à la portée des jaunes. Malheureusement, le manque de discipline a coûté cher. Pour le championnat, ils doivent se souvenir des actions manquées au moment opportun, de la discipline à corriger, s’ils ne veulent pas encore une fois avoir le goût amer de la défaite.