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Le JPB > L'opinion > Tribune Libre 2007-08-23
Jacques GARAY / Pilotazale
Simplification de la pelote basque (suite)

Ayant très peu de penchant pour les ayatollahs, j’ajuste toutefois mon turban, je dégaine mon cimeterre et j’enfourche mon pur-sang arabe, non pour combattre les moulins à vent, mais pour tailler le vent de certains moulins [en réponse à la tribune de mardi, ndlr].

"Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre", dit le proverbe. Et donc il n’y a de pire sot que celui qui ne veut pas comprendre.

Il ne s’agit plus de savoir si la pelote est complexe, ou si elle doit devenir olympique, il s’agit de sa survie. Et peu importe le nom du sauveur!

A l’inverse des rats qui quittent le navire quand il coule, il y a beaucoup de rongeurs pour s’accrocher aux basques de la pelote. Mais la pelote, celle qui claque (ou pas, comme au frontenis), n’a que faire de coteries, de sigles, de chapelles, d’alinéas et d’attendus.

Pour rebondir, elle a besoin d’attrait, de vision, de grandeur. Tout ce qui lui manque aujourd’hui. C’est donc la peine de s’intéresser à la pelote, même avec une raquette de frontenis.

Car en cette 85e édition de la Grande Semaine, la pelote est hélas "régionale" et "confinée". Et ce n’est pas demain, ni après-demain, que Le Monde consacrera un article à la pelote. Qu’en dirait-il d’ailleurs? Que la pelote est illisible, car trop variée et non hiérarchisée pour le profane. Car le profane lit Le Monde et non Pilota. Et même s’il lit Ouest France, La Voix du Nord, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Dauphiné, Le Provençal, Midi Libre ou La Dépêche, il ne verra rien sur la pelote.

Pour le grand public, la pelote, hélas, est passée de mode. Mais tous les ingrédients pour la faire revenir en grâce sont là : le talent des joueurs et les compétitions. Comme hélas sont là, et bien là, les démons qui la hantent : chapelles, ¦illères, factions.

Et tout ça pour quoi? Pour une cravate, un gilet Lacoste ou un voyage. Le représentant de Pilotazain le dit bien à la fin de sa tribune : "Et pourquoi pas une participation de Pilotazain dans la Commission ŒCommunication’ de la FFPB?" Dieu nous en préserve !

Pour ma part, je préférerai toujours jouer au frontenis à Pékin, qu’à la Play Station à Esterençuby.


 
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