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Le JPB > Culture 2007-08-18
Mort de Max Roach, l’un des derniers grands du jazz
·Le percussionniste et compositeur américain était l’un des pères du be-bop

Le percussionniste et compositeur américain Max Roach, un des pères du be-bop et une légende du jazz du XXe siècle, est mort à New York à l’âge de 83 ans. "Il est mort dans son sommeil", a annoncé un porte-parole de sa maison de disques Blue Note, Cem Kurosam. Max Roach était atteint d’un cancer depuis quelques années.

Fils d’une chanteuse de gospel, né le 10 janvier 1924, Max Roach a été un des artistes les plus innovants de sa génération, à l’origine d’évolutions telles que le be-bop ou le hard-bop. Arrivé à Brooklyn avec sa famille à l’âge de 4 ans, il avait chanté enfant dans un ch¦ur et avait eu sa première batterie à l’âge de 12 ans.

Sa prodigieuse carrière avait commencé à 16 ans, lorsqu’il avait été appelé à jouer dans l’orchestre de Duke Ellington pour remplacer au pied levé un batteur malade. Après des études à la Manhattan School of Music, il s’était surtout formé dans les boîtes de nuit de Harlem, notamment Minton’s Playhouse, où il avait participé avec Charlie Parker et Dizzy Gillespie à la naissance du be-bop.

En 1944, Max Roach avait participé avec Dizzy Gillespie et Coleman Hawkins à l’un des tout premiers enregistrements be-bop. Maître de l’improvisation et de l’innovation rythmique, Max Roach a joué ensuite avec les plus grands musiciens de jazz du XXe siècle, de Sonny Rollins à Miles Davis avec qui il avait notamment enregistré Birth of the Cool. Une autre maison de disques avec qui Max Roach avait travaillé a publié un communiqué pour rendre hommage au grand artiste. "Parallèlement à son exceptionnelle carrière, Max Roach était un défenseur passionné des droits de l’homme", ajoute ce communiqué. En 1954, Max Roach avait fondé avec le trompettiste Clifford Brown le légendaire quintette qui avait fait évoluer le be-bop vers un nouveau style connu comme le "hard-bop". La mort accidentelle de Clifford Brown l’avait beaucoup affecté. Il avait poursuivi sa carrière en enregistrant sous son nom, mais aussi avec Thelonious Monk ou Sonny Rollins.

En 1958, il s’était engagé activement dans la défense des droits des noirs américains, publiant des albums engagés tels que We insist ! Freedom Now suite, en 1960. Marié de 1962 à 1970 avec la chanteuse Abbey Lincoln, qui l’avait aidé à sortir d’années d’alcool et de drogue, il avait participé activement à la politique des années 60 aux côtés de Martin Luther King ou Malcolm X. Il avait alors pris part également à l’émergence du free-jazz.

Présent sur la scène musicale tout au long de sa vie, Max Roach avait joué en 1985 avec Bernard Lubat, Manu Dibango et Salif Keita lors d’un concert pour la libération de Nelson Mandela. Enseignant à l’Université dans le Massachusetts, il était parti en Afrique, notamment au Ghana à la recherche de nouveaux rythmes, et avait alors joué avec de nombreux groupes. Il avait été accueilli au Grammy Hall de la Gloire, sorte de Panthéon de la musique, en 1995.



Lubat rend hommage au batteur de jazz
Le jazzman Bernard Lubat, qui organise actuellement le festival Uzeste Musical dans les Landes, a rendu hommage hier au percussionniste et compositeur Max Roach, "l’un des inventeurs de la batterie jazz moderne", décédé à New York à l’âge de 83 ans. "C’était un des plus grands créateurs de la batterie, un des inventeurs de la batterie jazz moderne", a indiqué Bernard Lubat. "C’était un artiste total : une technique, un son, une imagination, un grand grand maître. Salut Max !", a ajouté le batteur et pianiste girondin, qui avait eu l’occasion de jouer avec Max Roach "il y a une quinzaine d’années, lors d’un concert en hommage à Nelson Mandela à la fête de l’Huma".


 
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