Les élus d’opposition d’Anglet notre ville ont condamné dans un communiqué les tentatives d’attentat qui ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi sur le golf de Chiberta ainsi que l’ensemble des actions violentes de ces dernières semaines. Jean Espilondo (conseiller général d’Anglet nord), Annie Jarraud Vergnolle (sénatrice), les élus socialistes, communistes, Verts et MDC ont également témoigné leur solidarité aux professionnels du tourisme et aux particuliers touchés par "ces actes scandaleux et inutiles".
Pour Anglet notre ville, il est "stupide et comiquement irréaliste de penser que le Pays Basque, le Bas-Adour et le BAB peuvent se passer des retombées générées par les ressources naturelles de notre environnement, de l’océan aux zones de montagne".
Les élus ajoutent que prendre des personnes pour cible "sur le seul critère de leur plaque d’immatriculation de leur véhicule est une forme de racisme inadmissible lorsqu’on prétend se battre au nom de la démocratie et de la justice". Ils concèdent toutefois que de réels problèmes de coût du foncier, d’absence de logements abordables "aux revenus même moyens" et de "dégénérescence du tissu industriel et agricole" se posent en Pays Basque mais qu’il s’agit là d’un "problème politique qui ne se réglera ni par la violence, ni par le sectarisme communautaire".
L’issue viendra du "courage politique de prendre des mesures allant à l’encontre des intérêts financiers de quelques-uns au profit de l’intérêt général" selon l’opposition angloye. Elle reconnaît que "ces mesures ont trop tardé" mais ajoute que "cela ne légitime pas la violence".
"Imbéciles et lâches"
De son côté, l’UDF-MoDem condamne aussi les "méthodes fascisantes de ceux qui croient ainsi défendre les intérêts de notre région".
"Par ces actes imbéciles et lâches, les poseurs de bombes manifestent une fois de plus leur incapacité à se faire entendre normalement dans le débat démocratique", souligne le parti centriste. Pour lui, la "compétitivité touristique est, parmi d’autres, une carte maîtresse et une chance pour le développement d’un Pays Basque fort de son identité, attractif et ouvert sur le monde".
"L’avenir de notre Pays Basque ne se construira pas dans la haine et le rejet de l’autre, pas plus que dans une vision étriquée de repli sur soi", affirme les centristes.